Compte rendu du 21 septembre 2011 à la Mairie d'AMBAZAC

Entretien avec Madame MACIEJOWSKI

LE 21 SEPTEMBRE 2011

Présents : Gérard GUERY, Patrick MANCOIS, Joëlle PINARDON

Présentation du comité de canton « Ambazac Terre de Gauche” par Gérard

Propos de l’entretien : Foyer Gilbert Ballet – Position de Madame MACIEJOWSKI en tant que membre du conseil d’administration

Celle-ci regrette le manque de dialogue et pense que la situation est à un point de non-retour préjudiciable à tous

Le Conseil d’administration a mis de la bonne volonté pour débloquer la situation en acceptant les convocations aux réunions alors que tel n’est pas sa mission : il n’a pas en principe à intervenir dans le fonctionnement, dans l’organisation de la structure,

L’établissement dépend du Conseil Général et de l’Agence Régionale de Santé.

La Directrice du Foyer de Vie a été choisie selon ses compétences, ses qualités qui répondaient au poste. Celle-ci a dirigé la structure selon une feuille de route imposée par l’ARS et un budget minimum, qui ne permettait pas le développement de l’établissement ; ce que la directrice n’a peut-être pas su exprimer.

L’erreur porte sur l’ordre de service imposé par l’ARS sans tenir compte de l’antériorité. La difficulté notoire a été de ne pas considérer le basculement - avec les mêmes salariés - d’un ancien établissement (Nazareth) avec un fonctionnement propre, à un nouvel établissement impliquant une conception différente du travail. Il y avait la nécessité de créer un poste d’interface, car il était impératif de décoder les fonctionnements et de les expliquer. (il y a une différence entre l’infantilisation et le fait de considérer les malades comme des personnes

Au contraire, l’ARS a une grave responsabilité dans le fait d’avoir imposé à la directrice une feuille de route. C’est un problème à la maison de la famille. La directrice a refusé plusieurs fois les ordres.

Il y a peut-être eu un durcissement de la part de la directrice.

Madame MACIEJOWSKI a reçu 5 personnes, en souffrance comme d’autres dans l’établissement. Elle estime qu’il faut savoir parler ensemble pour faire un pas les uns vers les autres. Chaque partie s’est campée sur ses positions dès le départ.

Le CA a été convoqué 3 fois sans pouvoir avoir de dialogue.

1ère réunion : le personnel a quitté la réunion au lieu de prendre la parole

2ème réunion : personne ne s’est présenté

Gérard : La situation vous semble t’elle figée ?

E.M : Ce qui est grave : c’est que ce sont des malades qui vivent dans l’établissement. Seule l’ARS est à même de prendre des décisions.

Patrick : Est-ce que le conseil général ne peut pas mettre les pieds dans le plat ?

EM : le conseil général a une responsabilité, celle de ne pas avoir accompagné la directrice. Un médiateur a été désigné. Qu’elles vont être les conclusions ? : elles appartiennent à l’ARS, au conseil général, au médiateur, à la directrice. Il faut attendre les conclusions début octobre.

GG : Est-ce que le conseil général peut exercer une pression ? Savez-vous qu’une manifestation est prévue lundi 26 septembre devant la mairie d’Ambazac et au conseil général ?

EM : « Je regrette d’avoir appris cela par la Gendarmerie. J’aurais préféré être avertie par les syndicats dont je ne m’explique pas toujours les réactions agressives, j’ai vu des attitudes répréhensibles : on doit se respecter. Je trouve dommage la façon dont la directrice a été traitée parfois, elle est une salariée comme les autres. Je n’ai pas à prendre à mon compte les faits. Dès l’ouverture de l’établissement, j’ai toujours été en dehors de tout, j’ai seulement travaillé sur le montage du dossier avant, je n’ai pas été contactée ensuite, malgré mes propositions d’ouverture, au départ, sur des actions possibles à étudier ensemble.

GG : Avez-vous été contactée par les familles ?

EM : Il faut être sérieux avec les familles, attention de ne pas les prendre en otage. J’en ai reçu une, dont les propos étaient disproportionnés.

EM : ce qui touche à l’humain ne peut pas toujours se régler qu’avec des règles.

Durée de l’entretien : ¾ heure